Invited to kick off the “Banquet Hugolien” with the first text, Marva celebrated Victor Hugo’s work with over 20 other Hugo scholars, journalists, and actors at a public picnic in the Paris Place des Vosges. She recited “Les Djinns” (from Les Orientales) at this “Festival Paris en Toutes Lettres” event sponsored by the newspaper Libération and organized by journalist and Hugophile Edouard Launet on June 13, 2010.
The French blogger Akialam mentioned Marva’s participation (as “une professeur américaine”) in her post about the Banquet Hugolien—and included a photo of the day’s button (“badge”) attached to her handbag:
Un petit article sur un évènement qui a eu lieu la semaine dernière et auquel j’ai eu la joie d’assister dans le cadre du Festival Paris en toutes lettres, dont l’édition 2010 s’est tenue du 9 au 13 juin.
Le dimanche 13, donc, me voilà Place des Vosges pour assister au grand banquet hugolien, en hommage à Victor Hugo, vous l’aurez sans doute deviné. Les gens ont amené leur pique-nique et sont invités à se réunir autour des tables dressées sur l’herbe. Pendant le repas, des admirateurs du grand homme, connus ou anonymes, lisent leur passage favori de son oeuvre à la foule rassemblée.
Etant moi-même une grande admiratrice, je n’ai pourtant lu que peu de ses oeuvres et ne connais pour l’essentiel que son talent de dramaturge. Trois choses m’ont profondément surpris au cours de cette rencontre: d’une part, c’est de constater à quel point son oeuvre est universelle. Des lecteurs de plusieurs nationalités sont venus partager leur amour de l’oeuvre de Victor Hugo. Je me souviens notamment d’une professeur américaine et d’un Japonais. D’autre part, c’est d’apprendre qu’Hugo avait effectué de nombreux dessins. Enfin, j’ai redécouvert Hugo sénateur et ses textes d’une force et d’une logique imparable. Entre autres, a été lu un plaidoyer contre la réduction des subventions de la culture alors que l’Etat français cherchait à faire des économies. Que l’on soit d’accord avec ses arguments ou non, force est de constater que son texte est d’une étonnante modernité, à tel point que s’il était prononcé de nos jours à l’assemblée (si l’on en excepte les allusions à la monnaie, tout de même), il de déparerait pas. Ce banquet hugolien a été pour moi l’occasion d’une étonnante redécouverte de textes si puissants qu’ils justifient à eux seuls la fascination qu’exerce encore aujourd’hui le grand Victor.
Et le badge distribué pendant l’évènement orne désormais fièrement mon fidèle sac à main!